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À la région, il faut sauver le soldat chapelle-darblay

Source: ouest-france.fr publié le 10/02/2020 par Xavier ORIOT.

La papeterie de Grand-Couronne pourrait fermer en juin. Le groupe finlandais UPM, qui l’a reprise dans les années 80 veut la fermer en juin, laissant 220 salariés sur le carreau. Et ne veut pas de repreneur concurrent potentiel.

Hervé Morin venait de donner les bons chiffres économiques et sociaux de la Normandie. Meilleurs que ceux de la France : créations d’emplois en hausse de 20 % ; baisse du chômage de 4,2 % (-3 % en France), défaillance des entreprises en baisse de 20 % (9 % en France).

Quand Nicolas Mayer-Rossignol, président du groupe PS Radicaux et Citoyens et candidat à la mairie de Rouen, intervient pour s’inquiéter de l’avenir sombre de la papeterie Chapelle Darblay-UPM à Grand-Couronne, près de Rouen. « Un site au potentiel important avec des salariés aux qualifications uniques dans la région. Ce n’est pas qu’un fabricant de papier. C’est aussi le recyclable en cohérence avec les grandes orientations sur le développement durable de notre territoire. »

« Le papier journal se vend de moins en moins »

Nicolas Mayer-Rossignol a reconnu que « la Région travaille sur le sujet. Je ne vous mets pas en reproche. Le problème, c’est qu’UPM veut la fermer et ne veut pas de repreneur pour des raisons de concurrence. Alors qu’il y a des repreneurs potentiels qui doivent nous inciter à être proactifs ».

Hervé Morin, président de la Normandie, jure que la Région se mobilise pour Chapelle-Darblay, « mais c’est difficile quand le siège social de l’entreprise est à l’étranger (en Finlande). Et quand l’entreprise procède à des restructurations industrielles, elle commence par ses unités les plus éloignées, à l’étranger ». Le président normand a rencontré les syndicats, échangé avec UPM et sollicité des repreneurs potentiels. « Nous sommes disposés à toutes les équations avec plusieurs repreneurs, à un engagement financier avec notre fonds d’investissement. J’ai appelé moi-même Veolia, Paprec… Le problème, c’est que le papier journal se vend de moins en moins et ça ne va pas s’arranger. Il n’y aura plus de journaux papier dans dix ans. »